Australie 2018

COURSE FEATURES

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Les BTS GDEA à la découverte de l'Australie !!!

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Ce samedi 17 novembre 2018, 17 jeunes de la classe des BTS Génie Des Équipements Agricoles sont partis de la MFR afin de rejoindre l'Australie

Samedi 17 novembre 2018:

Départ de la MFR La Pignerie à 4 heures du matin avec deux mini- bus et la voiture d’un élève afin d’éviter les blocages routiers liés à la manifestation des gilets jaunes.

Arrivée à Paris à 8 heures à l’aéroport Charles de Gaulle sans encombre pour un décollage à 20 heures. Après une période d’attente de 11 heures, les bagages ont été enregistrés à partir de 16h30 l’embarquement a eu lieu à 19 heures.

Départ du vol à 20 heures à destination de Singapour, pour une durée de 12 heures, à bord d’un Boeing 777.

Dimanche 18 novembre 2018:

Arrivée à Singapour à 15 heures locales.

Nous nous sommes reposés  à « L’Ambassador lounge » jusqu’à 22h.

Nous avons pu prendre des douches, nous détendre et nous restaurer. 

Lundi 19 novembre 2018:

Le décollage s’est effectué à 1h du matin, à bord d’un Boeing 737. La durée du vol était de 9h.

Nous sommes arrivés à Cairns à 9h du matin.

Les représentants de l’agence de voyage nous ont accueillis chaleureusement à l’aéroport, avec une petite visite de Cairns. Ils nous ont  ensuite déposé à l’hôtel vers 11h30.

Nous avons accédé à nos chambres à 14h, après avoir pris notre premier repas australien puis temps libre. Au programme, baignade dans une plage artificielle et dans la piscine de l’hôtel.

Nous avons terminé la journée autour d’un bon repas sur la Marina de Cairns pour rejoindre nos chambres respectives et permettre ainsi de récupérer d’un premier long voyage pour certains d’entre nous.

Mardi 20 novembre 2018:

L’agriculture occupe la 2ème place dans l’économie australienne après le tourisme. Dans la région de Cairns, la canne à sucre est la première production suivie par la production de banane.

Ce matin, nous nous somme rendus dans une bananeraie « écoganique », qui produit de manière durable dans le respect de l’environnement et de l’écosystème. Cette exploitation s’en remet au travail des insectes et supprime l’utilisation des produits phytosanitaires. La biodiversité est un élément clé de leur système et avec du temps la nature retrouve son équilibre.

Leur démarche écoganique se veut éducative et fédératrice. Pour cela, Dianne et Frank ont créé un groupe écoganique qui rassemble 7 exploitations. Pour que leur mode de production soit reconnu auprès des consommateurs, ils utilisent de la cire d’abeille rouge dont le principe est de tremper une extrémité de la banane. Le groupe produit 55 tonnes de banane par semaine et la bananeraie de Frank et Dianne en produit 4 tonnes. 

Après une pause déjeuner chez le frère de Frank, producteur de café, de canne à sucre et de bétail, nous nous sommes rendus dans une usine de traitement de canne à sucre.

La récolte s’effectue du mois de juin jusqu’au mois de décembre. La plante est récoltée 4-5 fois dans cette période et ce pendant 4 ans.

La plante est récoltée puis transportée à l’usine dans des wagons numérotés, identifiant les différents producteurs. La canne à sucre est pesée, broyée, pressée afin d’en extraire le jus.

Ce jus subit une phase de clarification, ensuite un ajout d’eau bouillante est nécessaire pour le liquéfier, il passe ensuite dans un évaporateur pour obtenir un sirop contenant 65% de sucre.

La cristallisation de ce sirop, est stimulée par l’ajout de grains de sucre, dans une centrifugeuse, il est ensuite séché puis stocké dans 2 silos de 500 tonnes avant son départ vers les pays consommateurs.

La journée s’est terminée par la découverte des chutes de Joséphine, dans lesquelles nous avons pu apprécier la baignade et la glissade sur un toboggan naturel.

Conclusion :

Cette journée a été intéressante et enrichissante de par la découverte des productions agricoles australiennes.

Mercredi 21 novembre 2018:

Ce mercredi 21 novembre, sur le trajet nous menant à une exploitation de café,  nous avons fait de nombreuses découvertes en quittant la ville de Cairns.  Nous avons pu apercevoir un télésiège qui surplombe la ville en passant par la montagne, mesurant 7.5 km de long. C’est le plus long télésiège du monde. Nous sommes passés dans une zone occupée par les kangourous. Ces derniers, d’une hauteur d’environ 2 mètres, sont surtout actifs la nuit car ils n’aiment pas la chaleur. Notre guide nous a également parlé d’un autre spécimen emblématique de l’Australie : le casoar. Avec ses allures d’oiseau préhistorique,  il peut mesurer jusqu’à 1m80 et peser jusqu’à 70 kg. Après la saison des amours, c’est le mâle qui couve les œufs et élève les petits alors que la femelle part vivre de nouvelles aventures.

En arrivant à l’exploitation de café « Jaques Coffee Plantation »,  nous avons été accueillis par le fils du gérant qui nous a projeté un film retraçant l’histoire familiale et expliquant les étapes importantes dans la culture du café. A l’extérieur, nous avons pu voir deux récolteuses à café. Le principe consiste à secouer les 85 000 arbres présents sur la propriété afin d’en faire tomber les fruits.  La récolte a lieu en juillet et en aout. L’irrigation joue un rôle crucial dans le développement des arbres, de même que l’ajout d’engrais. Des analyses du sol et des feuilles déterminent les besoins des arbres et les apports sont effectués en conséquence. Lors de la plantation de nouveaux arbres à café, il faut compter environ 5 ans avant de pouvoir en récolter les grains. Les arbres de l’exploitation ont environ 70 ans.

En fin de matinée, après une dégustation de café,  la concession Casali’s nous a accueillis. Elle commercialise des tracteurs de toutes tailles, des équipements de fenaison et des chargeuses de marque, Kubota, Torro et  Krone. En ce qui concerne les tracteurs, Kubota est la marque favorite de l’entreprise car ce genre de matériel est fiable et simple d’utilisation. Alex, nous a présenté son entreprise créée en 1989. Elle est composée de 20 salariés dont 5 à 7 dépanneurs itinérants qui peuvent parcourir jusqu’à 3000 km.

La réparation et les ventes de matériels sont régulières pour les tracteurs de toutes puissances confondues. Pour les tondeuses, les ventes sont concentrées pendant la saison des pluies, la maintenance est donc saisonnière.

A midi, nous avons déjeuné à la laiterie Gallo qui produit du fromage et du chocolat.

En début d’après-midi, nous sommes allés nous baigner au lac Echam pour nous rendre ensuite au ranch Woodleigh où nous avons fait la connaissance de Kate et Peter, les propriétaires. Nous sommes montés à bord d’un plateau pour tenter d’apercevoir des kangourous et crocodiles d’eau douce.

Nous avons passé une belle journée, découvert de beaux sites et fait de belles rencontres.

Jeudi 22 novembre 2018:

Lors de cette matinée, nous avons visité une exploitation de production de patates douces appelée Godfrey Farm. C’est une exploitation qui produit principalement de la patate douce mais aussi du maïs et de l’élevage de bétail ainsi que du foin pour nourrir ces derniers. Cette ferme est certifiée biologique depuis 8 ans. Cette exploitation a été créée en 1908, c’est ainsi la 4eme génération présente sur l’exploitation. Il y a 10 ans, un changement de production a été effectué avec l’ajout de pommes de terre. Cette exploitation emploie 2 salariés à temps plein et 11 salariés à temps partiel surtout lors de la récolte et de la plantation.

La production de patates douces est incluse dans une rotation. Avant d’implanter le plant, il faut préparer le terrain, en créant des buttes (billon) où seront implantés les plants de patates douces.  Un apport organique est effectué (fumier de volailles, lisier ou un mélange de compost). Le fumier de volailles est aujourd’hui acheté à l’extérieur mais sera produit par la suite sur l’exploitation  puisque qu’ils envisagent d’ouvrir une activité volailles. Les plants de patates douces sont produits à la ferme et sont plantés tout au long de l’année tout comme la récolte qui dure aussi toute l’année. Les plants de patates douces sont implantés à  5 cm de profondeur,  et arrivent  à maturité au bout de 16 semaines. Une fois récoltée, la patate douce est nettoyée et calibrée par une entreprise extérieure. La production est destinée principalement aux supermarchés et aux marchés locaux. L’exploitation consacre 12 hectares pour cette production sur les 367. Les rendements de cette culture sont de 50 tonnes/ha. C’est une culture difficile à travailler et à mettre en place, mais une fois implantée, c’est une culture très robuste.

Nous avons ensuite visité le parc matériel de l’exploitation qui comprend 10 tracteurs John Deere ainsi que tout le matériel nécessaire pour la culture de la patate douce, et la production de foin pour le bétail. Chaque tracteur a une utilisation précise, l’un est utilisé exclusivement pour retirer et enrouler les tuyaux souples d’irrigation en fin de récolte,  un autre est utilisé pour préparer le sol etc. Les exploitants nous ont vraiment réservé un accueil chaleureux ; nous avons pu  démarrer tous les tracteurs qui sont d’âge variable dont certains affichent plus de 10 000 heures au compteur tout en étant en parfait état de marche.

Nous avons mangé le midi dans un restaurant situé à 30 minutes de notre lieu de visite dans la ville d’Atherton.

Nous sommes ensuite retournés au Ranch pour participer à différentes activités locales telles que le maniement du fouet et le lancer de boomerang entre autre mais aussi une baignade dans la rivière située aux abords du  ranch qui est le lieu de résidence des crocodiles d’eau douce.

Vendredi 23 novembre 2018:

Après un réveil à 7h30 et un copieux petit déjeuner, nous avons commencé à faire la traite à la main chez Kate et Peter. Pour certains, la traite d’une vache était une découverte.

Apres cette activité, nous avons pris la route vers une ferme organique  qui produit de la mangue, du pamplemousse et du citron vert. Cette ferme se situe à MAREEBA.

Nous avons pu assister à une démonstration de pulvérisation sur les mangues avec une solution composée d’eau, de bactéries naturelles, de cuivre en prévention de maladies liées aux champignons. Sur l’exploitation, le travail est majoritairement effectué à la main (de la récolte au conditionnement).

Il y a une surface de 10 hectares au total avec 1400 arbres, dont :

  •                 700 manguiers pour une production de 65 tonnes /an
  •                 350 citronniers (verts et jaunes)
  •                 350 pamplemoussiers

Un manguier peut vivre jusqu’à  100 ans, il a besoin de 7 à 8 ans de croissance avant la récolte de fruits. Son pic de production se situe entre  15 ans et  35 ans. Toute la production est destinée à produire de la mangue sèche expédiée à Melbourne.

Le kg de mangues sèches s’obtient à partir de 10 kg de mangues fraiches et se vend 135 $.Le prix est stable car la conservation est longue (jusqu’à 4 ans). Le choix de cette production s’est fait car la demande est forte, comparée aux fruits frais (45$ les 7 kg). Ce processus de séchage est aussi appliqué aux bananes, ce qui permet à l’entreprise d’amortir l’investissement du matériel et de réaliser un bénéfice net de 7$ le kg.

Pour la production de citron vert, un arbre peut donner jusqu’ à 100 kg par an et se vendre  3$ l’unité. La production moyenne s’élève à 250 kg par semaine.

Pour la production de citrons jaunes, 35% des citrons sont vendus en fruits de consommation. Les autres (65 %), ne répondant  pas aux critères visuels, sont soit vendus à des usines de fabrication de jus, soit donnés à des associations.

Après cette visite,  nous avons rejoint la ville de Kuranda pour y faire une pause déjeuner ainsi que du shopping.

C’est à 14h que nous nous sommes donnés rendez-vous pour partir directement à Cairns grâce au téléférique le plus long du monde (7,6 km). A bord des cabines, nous avons pu  découvrir une très belle vue à 545 mètres d’altitude. Cette traversée tropicale a révélé de nombreux arbres rares (Kaori, vieux de 400 ans) ainsi que le lac Barron. Cela était intéressant.

A Cairns, nos familles d’accueil nous attendaient aux alentours de 17 heures pour le weekend. C’est avec un peu d’appréhension que nous sommes partis, les premières heures ont été très difficiles à cause de la barrière de la  langue. Mais, les familles ont su nous mettre en confiance et nous avons pu échanger plus facilement autour d’un repas australien dans la bonne humeur.

Samedi 24 novembre 2018:

En cette fin de première semaine de voyage, nous avons pu nous rendre chacun dans des familles Australiennes que ce soit individuellement ou par binôme. Le premier contact s’est  fait aisément  malgré la barrière de la langue car les Australiens  sont très chaleureux.

Elles sont venues nous chercher directement dans notre lieu d’hébergement qui se situe dans le centre de la ville de Cairns. Nous somme partit chacun de notre côté avec nos familles et un peu d’appréhension tout de même. Notre séjour a eu  une durée de 1 jour et deux nuits ce qui nous a laissé le temps de faire plus ample connaissance et de réaliser diverses  activités :

Certains ont fait une balade nocturne en forêt afin de découvrir la faune et la flore tropicales, pendant que d’autres se retrouvaient autour d’un barbecue ou se baignaient dans de magnifiques réserves naturelles.

Le lendemain certains ont fait du Kayak, visité une exploitation produisant de la vanille quand d’autres ont assisté à une course de chevaux,  visité un marché de fruits et légumes ou un parc zoologique.

Nous avons constaté qu’en réalisant un séjour immergés au sein d’une famille étrangère permet d’apprendre facilement l’anglais. Globalement tous les élèves étaient satisfaits  de leur séjour en famille et soulagés d’avoir communiqué sans stress.

Cela nous a permis de découvrir le mode de vie des australiens, la nourriture ainsi que leur rythme de vie en général. Nous avons remarqué que les habitants de Cairns sont détendus, souriants et agréables.

C’était une très bonne expérience car nous avons été autonomes.

Dimanche 25 novembre 2018:

Après  un week-end  passé dans différentes familles Australiennes  au cœur de leur quotidien, nous nous sommes retrouvés à l’auberge de back packers « YHA Cairns Central » ce matin aux alentours de 8h30 pour partir ensuite tous ensemble visiter une exploitation appelée «  the sweet Farm »,  spécialisée dans la canne à sucre  avec un total de 200 ha de cultures. Durant cette visite, nous avons pu découvrir l’ensemble de la production de Canne à Sucre ainsi que celle de Cacao, eucalyptus et une production de vanille avec  la vente de ces produits.

Sur L’exploitation agricole, la principale production reste la Canne à sucre sur une surface de 197ha, la 2nde production est le cacao représentant  2ha. Enfin, celle d’eucalyptus représente 1.3 ha soit 2500 arbres.

Avec la Canne à Sucre plusieurs produits sont créés :

-La « bagasse» pour l’alimentation de chaudières  afin de générer de l’électricité.

-Un complément alimentaire riche en fibre comme la farine par exemple

- Du sucre brun pour l’ensemble de l’alimentation humaine

-De la mélasse utilisée comme pâte à tartiner pour la consommation humaine ou utilisée comme compléments alimentaires pour les vaches pour son appétence.

L’exploitation agricole « the Sweet Farm » possède le label « bon sucro » qui montre leur engagement pour le développement durable. Les nombreux partenaires sont par exemple Shell, Ferrero, coca-cola, mars etc.

Le cacao originaire du Brésil est tout d’abord récolté en tant que fruit. Ce fruit est ensuite ouvert en deux pour extraire les grains de cacao blancs qui sont ensuite séchés pendant  5 à 7 jours.  Par la suite, la fine couche supérieure du grain est retirée, le grain est ensuite nettoyé, cuit et broyé jusqu’à l’obtention d’une poudre qui sert de base à la production de chocolat.

Pour ce qui est de l’eucalyptus, il existe plusieurs  variétés mais seulement  5 sont appréciées des koalas en captivité et sont donc cultivées sur 1.3 ha. La vanille  est cultivée sous une serre de 18m², la pollinisation se fait à la main à l’aide d’un cure dent.

L’exploitation agricole « theSweet Farm » est entièrement autonome en termes de matériel de la préparation du sol à la récolte avec une récolteuse  à canne à sucre dont le débit de chantier est  en moyenne 40 à 50t/h, sachant qu’ 1ha rend environ 80t. C’est un automoteur qui a plusieurs fonctions : la fauche et l’étêtage qui s’effectue à l’avant. La Canne à sucre est ensuite convoyée à l’arrière pour la coupe en tronçons d’environ 40cm. Ensuite une soufflerie sépare les feuilles de la tige pour les expulser à l’arrière de la machine. Gerard Puglisi, l’exploitant, possède également 5 tracteurs dont deux équipés de GPS, un automoteur pulvérisateur, un semoir à engrais et un enfouisseur de plants de canne à sucre.

Nous sommes allés déjeuner dans un petit village nommé « Mossman »  au « Bowls club »  où nous avons mangé des plats de sandwiches froids, des beignets chinois accompagnés de frites.

Lundi 26 novembre 2018:

En ce début de cette deuxième semaine de voyage, nous nous sommes levés tôt à 5h45 pour embarquer dans un bateau. A notre arrivée sur le bateau,  l’équipe technique nous fournissait l’équipement de base, combinaison de plongée, masque, tuba et palmes. Puis après quelques papiers à remplir, nous sommes partis au large de Cairns sur  l’océan Pacifique. Nous nous sommes dirigés  plus précisément  à L’île de Fitzroy pour pouvoir déposer et embarquer d’autres personnes, puis nous sommes repartis à une dizaine de kilomètres pour nous diriger sur la fameuse Barrière de Corail (La Barrière de Moore).

Nous avions 2 heures de bateau ce matin à effectuer pour arriver sur le site. Arrivés à destination, le moteur du bateau coupé, Mathieu notre moniteur de plongée nous a détaillé avec rigueur toutes les consignes de sécurité ainsi que les codes internes de cette discipline pour pouvoir se comprendre efficacement de façon non verbale. Une fois les groupes de trois formés, 2 groupes se sont préparés pour la plongée bouteille, quant aux autres groupes de 8, ils sont partis avec masque et tuba, nous étions avec d’autres touristes sur le bateau.

 La plongée bouteille se déroulait en deux temps, à un rythme de 30 min par groupe. La première partie est effectuée sous l’eau à un mètre au-dessous de la surface. En nous tenant à une barre, nous apprenons à ôter notre masque sous l’eau, à récupérer notre détendeur etc…  ces aptitudes sont nécessaires à la survie du plongeur. Ensuite, ce fut la découverte des récifs coralliens pendant 20 min mais en perdant pas de vue notre moniteur de plongée. Lors de la descente, il faut veiller à réduire la pression interne pour soulager les tympans, pour cela il faut descendre par paliers tout en se pinçant le nez. Le récif corallien est splendide et multicolores, avec beaucoup de poissons aux couleurs flamboyantes  tout comme les coraux.

Cependant ces derniers  s’abiment d’année en année lié principalement au réchauffement climatique (élévation de la température de l’eau). Aujourd’hui, l’océan était à une température de 28 degrés.

A midi nous avons changé de site que nous avons exploré de 13h à 14h30.

Puis nous avons repris l’océan direction l’ile de Fitzroy où nous avons débarqué à 15h30.

L’ile de Fitzroy a une surface de 339 ha dont 324 qui sont protégés.  Cette ile a été découverte  il y a par James Cook. C’est une ile qui servait de lieu de quarantaine pour les chinois  avant de se rendre  vers d’autres contrées. Cette île fut un lieu stratégique pour la surveillance des sous-marins Japonais en mai 1943.

Nous avons passé une bonne journée qui fut riche en images, en émotions même si certains élèves n’ont pas le pied marin. Il est toutefois triste de voir que le récif corallien meurt un peu plus chaque jour à cause du réchauffement climatique .

Mardi 27 novembre 2018:

Après avoir passé une nuit dans un hôtel luxueux et s’être bien reposés, nous nous sommes levés à 7hoo pour le petit déjeuner.

Nous avons rendu les clés des chambres vers 8h pour un départ avec le bateau à 8h30, destination la barrière de corail, nommée « Therford ».

Le trajet a duré 1h pour s’amarrer à une bouée. Nous avons pu nous baigner et nous avions le choix :

- soit nous pouvions nous baigner avec un masque et un tuba

- soit nous pouvions refaire une plongée bouteille pour certains et un baptême pour d’autres.

Nous sommes remontés à bord du bateau pour 12h, heure à laquelle nous avons mangé. Puis à 13h, certains sont retournés faire de la plongée avec masque et tuba s’ils le souhaitaient.

Sur les coups de 14h, nous sommes remontés à bord du bateau et nous avons quitté le site corallien  afin de nous diriger vers l’île de « Fitzroy », pour déposer et récupérer des passagers.

Une fois le bateau au complet, nous avons pris la direction du port de Cairns. Sur le trajet, la météo devenait orageuse avec certains éclairs au large des côtes et des vents plus forts. En conséquence, le bateau tanguait de plus en plus.

Après un trajet long de 2 heures, Mathieu, le moniteur de plongée français, qui nous a accompagnés et conseillés durant ces deux jours, nous a remis un certificat de reconnaissance de plongée bouteille.

En comparaison avec la journée précédente, nous avons pu constater qu’il y avait beaucoup moins de monde à la plongée bouteille et une mer plus calme donc de meilleures conditions pour admirer le récif. Ce dernier s’étalait sur une surface plus importante où tout le monde a pu admirer au masque et au tuba une faune aquatique plus diversifiée et plus colorée. Une chance que tout le monde ait pu l’admirer aujourd’hui, puisque hier nous avons eu 6 personnes souffrant du mal de mer.

Enfin, nous avons débarqué à la Marina de Cairns vers 16h30 pour un retour en bus à l’auberge de jeunesse à 17h. Nous sommes attendus à 20h au restaurant « Grill’d », pour y manger un burger/frites et une glace. Pour terminer cette soirée, nous nous rendrons au marché de nuit pour y effectuer différents achats. Nous avons passé une bonne journée.

Mercredi 28 novembre 2018:

Ce matin, nous sommes partis  de l’hôtel à 8h15 pour nous diriger vers un centre aborigène appelé Tjapukai.  Sur place,  nous avons pu  assister à diverses  activités.

Nous avons commencé par le lancer de boomerang et de lance tour à tour, après avoir eu une démonstration de notre guide aborigène.  Ensuite, nous avons assisté à 2 représentations.

La première, nous a permis de découvrir l’histoire des aborigènes depuis la création de la terre.  Ils étaient  les premiers présents en Australie, jusqu’au jour où les colonies hollandaises puis britanniques sont arrivés respectivement en 1606 et en 1788. A travers le film projeté à 360 ° et les mises en scène des  aborigènes, nous avons compris que ce peuple est très proche de la terre, connaissent le nom des arbres et des animaux. Les hommes ne font que passer mais la terre reste, ce qui nous amène à comprendre qu’il est important de préserver et connaitre notre habitat. Dans la région de Cairns, il existe la terre humide et la terre sèche. Elles sont complémentaires et il faut les comprendre pour vivre sur ce territoire  en harmonie.

La deuxième représentation était sous forme de spectacle, ils nous ont présenté leur coutume, leur danse, leur chant et leur méthode de chasse et étaient accompagnés de leurs instruments, outils typiques aborigènes comme le Didgeridoo ou la lance et le boomerang.

A la suite nous avons eu le droit à une présentation de nombreux objets et de plantes  aborigènes, les différents  boomerangs et les  différents  types d’objets permettant la chasse.

Les aborigènes vivaient en paix avant l’arrivée des colonies étrangères. De 1900 à 1970, les enfants des Aborigènes étaient enlevés de force à leurs familles pour les éduquer de manière européenne. C’est la génération des enfants volés.

En 1969, les Australiens,  consultés lors d’un referendum, ont voté « OUI » pour  que les peuples Aborigènes soient reconnus dans la population Australienne et puissent aller dans les lieux publics librement en ayant un accès aux soins et aux écoles.

Cette visite nous a permis de connaitre et de mieux comprendre la vie du petit nombre d’aborigènes restant en Australie (500 000 sur 25 millions d’habitants).

A la suite de cette visite, nous avons repris la route pour 40 min afin d’aller visiter une ferme d’élevage de crocodiles et de préservation d’animaux typiques de l’Australie.

Une fois rendus à la ferme, nous avons mangé sur place. Suite à notre repas, nous avons  fait un tour de bateau pour pouvoir observer les crocodiles dans leur milieu naturel.

Lors de ce tour de bateau, l’employé de la ferme a nourri les crocodiles pour que nous puissions les voir de près. Nous avons vu très peu de crocodiles en surface car ils n’aiment pas la chaleur. Ils restent le plus souvent en profondeur et leurs  pulsations cardiaques peuvent atteindre 2 par minute. Ils peuvent rester 6 h sous l’eau sans remonter à la surface.

Le crocodile a une mâchoire qui est capable d’exercer une pression de  1500 kg par cm2.

Suite à cette visite, nous avons continué notre parcours à la ferme où nous avons pu observer des animaux types de l’Australie comme des Koalas, des Wallabies, de nombreux reptiles comme des serpents (le Python, le Boa, le Common Death Adder…)  des oiseaux comme le Casoar, L’Emeu…

Vers 16h00, nous sommes retournés à Cairns pour finir d’acheter des souvenirs, de profiter une dernière fois du Lagon et du beau paysage de L’Australie avant notre départ.

Jeudi 29 novembre 2018:

En ce jeudi 29 Novembre, le départ est imminent.

Après un réveil matinal à 6h30, nous avons pris un dernier petit déjeuner australien. Une fois les valises bouclées et les chambres vidées,  nous avons pris le bus en direction de l’aéroport de Cairns. Après le passage à la douane, nous nous sommes envolés à 11h00, direction Singapour pour arriver 6 heures et 40 minutes  plus tard,  à 15h40 heure locale. Nous subissons un premier décalage horaire de deux heures par rapport à Cairns.

Afin de nous remettre de ce premier vol, nous accédons à un « Lounge » pour nous restaurer et nous doucher. Nous en profitons pour réaliser nos derniers achats à l’aéroport.

Notre journée se termine par un embarquement à 23h15 et un décollage à 00h15 pour 14h de vol.

C’est avec un pincement au cœur que nous quittons Cairns, nous en garderons un souvenir inoubliable. Cependant, nous sommes aussi heureux  de rentrer chez nous afin de retrouver nos familles.

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